Bathurst, le 11 décembre 2019 – L’Association francophone des municipalités du Nouveau-Brunswick (AFMNB) constate la rigueur avec laquelle le gouvernement Higgs traite le budget en capital. En maintenant le statu quo, à la suite des réductions importantes effectuées l’an passé, l’AFMNB craint de voir s’agrandir le déficit au niveau du maintien des infrastructures municipales.
Dans ce budget, en limitant son investissement à 10 millions dans l’entente bilatérale intégrée du gouvernement fédéral, la Province laisse sur la table des sommes en provenance du fédéral qui pourraient permettre une amélioration des infrastructures municipales. « Les municipalités se doivent d’assurer le maintien et la mise à niveau des infrastructures à des niveaux acceptables et qui répondent à des exigences actuelles et futures, par exemple au niveau des changements climatiques », constate le président de l’AFMNB et maire de Petit-Rocher, Luc Desjardins.
De plus, monsieur Desjardins tient à rappeler que le budget relié aux routes désignées avait déjà été revu à la baisse l’an passé en passant de 25 à 10 millions. L’absence de correction à ce poste budgétaire aura comme conséquence de refiler la facture aux municipalités, alors qu’il s’agit, et l’AFMNB le répète depuis l’annonce du budget de l’an dernier, d’une responsabilité de compétence provinciale.
En conclusion, monsieur Desjardins réitère sa déception de voir la Province ne pas saisir l’opportunité d’accéder à une plus grande échelle aux fonds du gouvernement fédéral, qui somme toute, doit être pris sous l’angle d’un investissement et non celle d’une dépense.
À propos de l’AFMNB
L’AFMNB regroupe 50 municipalités francophones et bilingues, réparties dans six grandes régions qui s’étendent du nord-ouest au sud-est de la province. Nos municipalités membres représentent près de 300 000 personnes, soit plus du tiers de la population du Nouveau-Brunswick.
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Renseignements :
Emmanuelle Parent, responsable des communications
AFMNB
(506) 542-2622
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